SIMON VIGNAU, FONDATEUR DE ALABAT ARMAGNAC

SIMON VIGNAU, FONDATEUR DE ALABAT ARMAGNAC

Simon Vignau

"L’important est que la dégustation ouvre à des discussions infinies et accompagne les rêveries des uns et des autres."

28 mars 2024

L'ambition de Simon Vignau ? Proposer des armagnacs d’exception, produits par des artisans passionnés et mis en lumière par des artistes.

Comment est née l'idée d'ALABAT ?

Alabat est avant tout un hommage à mon arrière-grand-père, Abel Labat. D’abord berger puis agriculteur dans les Landes, au début des années 1950, il a acheté un petit domaine viticole d’armagnac dans le village de Saint-Gein, dans les Landes. Peu de temps avant son décès, un incendie a embrasé son chai, mais quelques bouteilles ont été sauvées in extremis et reposent depuis dans la cave familiale. C’est la découverte de cette histoire familiale qui m’a donné envie de créer Alabat.

Qu'est-ce qui rend ALABAT avant-gardiste ?

L’ambition d’Alabat est justement de faire de l’armagnac, la plus ancienne eau-de-vie du monde, un spiritueux avant-gardiste. Pour cela, nous nous appuyons sur trois piliers. Il s’agit tout d’abord de proposer des armagnacs authentiques et transparents.

"Nous sélectionnons nos armagnacs chez des vigneronnes indépendantes qui incarnent la nouvelle génération. Ils sont issus d’un seul domaine mais aussi d’un seul cépage, d’un fût unique et d’un seul millésime, et mis en bouteille brut de fût, sans aucun ajout."

Ensuite, nous mettons l’art au service de l’artisanat. Pour nos étiquettes très colorées, nous travaillons avec l'artiste peintre Anna Petrissans qui réalise des portraits de nos vigneronnes partenaires. Enfin, l’intérêt social et écologique est au cœur de notre raison d’être. Nos fournisseurs sont tous implantés en Nouvelle Aquitaine. Seules nos bouteilles viennent d’Italie du Nord : elles ont été sélectionnées pour leur faible poids permettant de réduire l'empreinte carbone. Avec le même objectif, nous avons fait le choix de ne pas utiliser de suremballage. Et puis Alabat est une société à mission, membre du réseau 1% For the Planet. Nous reversons 1% de notre chiffre d'affaires à des associations œuvrant pour la préservation de l’environnement. 

Que faisiez-vous avant ? Qu’est-ce qui vous a amené à vous plonger dans l’industrie des spiritueux ?

Ce rêve d’armagnac, je le porte depuis mes 18 ans. J’ai donc axé l’ensemble de mes expériences professionnelles vers cette finalité. J’ai ainsi fait de la finance dans l’univers viticole, du développement commercial dans la Napa Valley, de l’innovation au sein d’un grand groupe français de spiritueux et enfin du développement de produit pour un des principaux acteurs du Calvados. Je m’appuie aujourd’hui sur toutes ces expériences pour développer Alabat.


Racontez-nous votre premier souvenir de dégustation d’armagnac.

Mon premier souvenir de dégustation d’armagnac remonte à la fin d’un repas familial dans les Landes. Comme le veut la tradition, une bouteille de mon arrière-grand-père est venue clôturer ce moment de partage. C’était un millésime 1954, l’une des rares bouteilles sauvées des flammes. J’étais encore jeune, la dose fut infime, mais suffisante pour faire naître ma passion. 


Quel est votre cocktail de prédilection, ainsi que l’endroit idéal pour le déguster ?

Même si nos armagnacs single casks se dégustent idéalement purs, je prends beaucoup de plaisir à les boire en Old Fashioned. Le lieu idéal ? N’importe où, entouré de proches. L’important est que la dégustation ouvre à des discussions infinies et accompagne les rêveries des uns et des autres. 


Quel est le plus beau retour que vous ayez eu sur ALABAT de la part d’un consommateur ?

L’histoire est aussi belle que l’armagnac est bon !

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